Ce documentaire n’est pas un film sur la musique arabo-andalouse destiné à des érudits. C’est un voyage musical incarné par un groupe de femmes et d’hommes complètement intégrés dans la société française, mais qui ont besoin, pour leur équilibre, de se retrouver autour d’une musique qui a bercé, pour certains, toute leur enfance. C’est ce qui a présidé à la création de la troupe Attourath (« Héritage »). Mais ici l’amateurisme ne contredit nullement la qualité de l’exécution et de l’interprétation, ce qui explique le succès des prestations de ces passionnés qui essayent de faire vivre et revivre la musique arabe profane et sacrée.

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